Des groupes de défense des droits civiques font pression pour des projets de loi visant à repenser la sécurité publique
Source originale du clip de presse : Service de presse publique
Également présenté dans : Presse du comté de Kiowa | MSN
Les groupes de justice sociale font pression sur le Congrès pour qu'il adopte une série de projets de loi visant à repenser la sécurité publique aux États-Unis.
Le nouveau 2024 Programme législatif sur la sécurité communautaire est issu d'une coalition de plus de 60 organisations à but non lucratif.
Megan Rodgers, responsable de la politique et du plaidoyer aux États-Unis pour le groupe Nonviolent Peaceforce, a déclaré que l'idée est de prévenir la violence et de s'attaquer à ses causes profondes plutôt que de trop s'appuyer sur une approche punitive axée sur l'application de la loi.
"Ce programme législatif est un ensemble de projets de loi qui réinventent à quoi ressemble la sécurité communautaire", a souligné Rodgers. "Réaliser des investissements très importants dans les programmes communautaires de santé et de prévention, les réponses communautaires à la violence et les changements positifs qui aident à terme à prévenir et à dissuader la violence en dehors d'une dépendance à l'égard d'une solution carcérale."
L'ordre du jour comprend 17 projets de loi, soit déjà déposés, soit bientôt déposés au Congrès. L'un des projets de loi clés, le Loi sur la réponse populaire, créerait une nouvelle division de la sécurité communautaire au sein du ministère fédéral de la Santé et des Services sociaux.
Rodgers a noté le Loi sur la justice en matière de santé mentale financerait les efforts locaux visant à embaucher des professionnels de la santé mentale qualifiés pour aider à désamorcer les crises de santé mentale, plutôt que des policiers.
"Il arrive très souvent qu'une personne traverse une grave crise de santé mentale et que la police soit appelée", a observé Rodgers. "Cette personne est criminalisée et ne bénéficie pas de services complets, comme réponse appropriée à ce qui est véritablement un problème de santé mentale."
L'ordre du jour comprend également le Loi sur la rupture du cycle de la violence, qui créerait un bureau d'intervention contre la violence communautaire, pour reproduire des programmes locaux ayant fait leurs preuves.