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Et si l'on désarmait la police ?

Fecha: abril 3, 2023

Clip de prensa Fuente: Revista Kaizen
Enlace a la fuente: Aquí


Por Audrey Guiller y Nolwenn Weiler

Dos policías uniformados caminan uno al lado del otro, de espaldas a la cámara, en sus chaquetas se lee en letras blancas y negritas "Logreglan".
Et si l'on désarmait la police ?

Survalorisée dans la représentation et l'identité des policiers, l'arme est-elle vraiment indispensable ? Certains en doutent, y compris dans les rangs de la police…

« Il ya deux ans, j'ai reçu un coup de fil d'un élu de Villejuif : c'était compliqué entre la Police Municipale et la Population ; ils souhaitaient que l'on vienne les ex à la résolution nonviolence des conflits », raconte François Marchand, miembro del consejo de administración de la organización Fuerza de paz no violenta. Les élus ont par ailleurs décidé de désarmer partiellement leurs policiers municipaux, enlevant les lanceurs de balles de défense (LBD) et les tasers. Ils n'ont gardé que leur arme de poing. « Pour s'en défaire, il faudrait imaginer des formations très longues, qui permettent de prendre conscience de la façon dont on entre en contact avec les gens, précise François Marchand. Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain. »

« Le fait d'avoir une arme, cela fait partie du costume que l'on veut donner à la police, pense Benoît [prénom d'emprunt], agent de police depuis plusieurs année. Certains se sont engagés pour cela, pour avoir une arme. » Thierry Tintoni, policier à la retraite et membre de l'union syndicale solidario, partage son point de vue : « La police est un monde très viriliste et l'arme fait partie de cette image virile. Malheureusement, cette survalorisation de l'arme est un problème qui s'aggrave. Les policiers ont désormais le droit de garder leurs armes hors service. Cela ne présente pourtant pas grand intérêt : il est quand même rare que l'on arrête des malfrats par hasard alors que l'on va au ciné un jour de repos… »

¿Sans arme dans des zones dangereuses?

« À Villejuif, il ya un manque de contacto entre la policía y la población, reprend François Marchand. La confianza exige de prendre le temps de se connaître. C'est la vieille idée de la police de proximité dont le principe était bon [elle a été supprimée par Nicolas Sarkozy, NDLR]. » « Pour faire un travail de contact avec la population, il n'y a pas besoin d'être armé, ajoute Thierry Tintoni. Il faut insurancer de la présence, avoir des effectifs, arrêter de considérer les policiers en fonction du nombre d'amendes ou d'interpellations auxquelles ils procèdent. »

L'ancien policier, qui n'a jamais sorti son arme de sa carrière, prone une police débarrassée de la politique du chiffre instaurée par Nicolas Sarkozy en 2007 et jamais dénoncée depuis, qui nuit aux Relations entre la Police et la Population. « Avoir une partie des force de police non armée changerait la percepción de la police », veut croire François Marchand. « Vu mon travail, à savoir dialogr avec les personnes qui organisent des manifs, c'est tout à fait entendable pour moi d'être désarmé – et de fait, je le suis, reprend Benoît. Je pense que c'est moins évident pour les collègues qui entrent dans des zones tendues. »

« Nous avons de l'expérience en matière d'intervention civile nonviolence dans des zones extrêmement dangereuses, répond François Marchand. En este momento, nous avons du monde au Sud-Soudan, au Kurdistan irakien, sur l'île de Mindanao aux Philippines, etc. Nous avons commencé dans les années 1980 au Guatemala. Nous n'avons jamais eu de mort à déplorer. Pas une seule fois. Il est même arrivé que des Casques bleus nous demandent de les accompagner dans des endroits où eux-mêmes n'osaient pas aller avec leurs armes. Le fait que l'on se présente complètement désarmés, et que c'est connu, est très important. Cela change complètement la relación. Cela implique un travail sur le long terme. Quand on s'installe, on le fait pour plusieurs années. »

Vers une reprise en main citoyenne de la sécurité

« La sécurité est un problème important, qui ne se résume pas à la question de la présence policière et de laposition d'une arme, ajoute François Marchand. Tout le monde devrait se sentir concerné, et être acteur de la sécurité. Je ne parle évidemment pas des systèmes d'autodéfense armée. » El colectivo Désarmons-les, qui milite depuis 2012 aux côtés des personnes blessées et mutilées par la police1, partage ce point de vue. « Notre projet, c'est une société sans police », explique Ian, qui n'imagine pas pour autant de droit à l'autodéfense armée, comme c'est le cas dans ciertos endroits des États-Unis par exemple. « On pense plutôt à une société d'autogestion, où la sécurité serait prise en charge de façon très locale, très territorialisée, au moins pour les délits. Quand il ya un problème, on appelle plutôt les services sociaux ou des personaless de santé. S'il ya un conflit, on essaie de le désamorcer en trouvant des alliés. Ces modos de acción exigentes de refaire communauté, et que chacun, chacune reprenne en main la question de la sécurité quotidienne pour pouvoir intervenir avant que les chooses ne dégénèrent. »

Cette gestion autonome, et sans arme, des questiones de sécurité est au cœur du program « Desembolsar a la policía », Développé aux États-Unis après la mort de Georges Floyd en mayo de 2020, suite à son interpellation par des policiers. Le projet, c'est d'arrêter de financer les programs de la police chargée de protéger les écoles. « À la place, ils ont embauché des vigiles formés par les Nonviolent Peaceforce, explique François Marchand. On peut aussi citer le cas de la protection des communautés asiatiques à New York [víctimas de violencias racistas, NDLR] par les équipes de Nonviolent Peaceforce. Ils font des rondes, et accompagnent les personnes menacées. Ils servent à ramener le calme. » Más leur mission ne se résume pas à cette présence protectrice. « Ils sont très actifs par ailleurs, insiste François Marchand. Ils prennent le temps d'entrer en contact avec toutes les parties prenantes et font de l'analyse de conflit au moins toutes les semaines. Des policiers non armés devraient évidemment procéder à de telles análisis. Más certezas le font déjà. Donc il ya cette compétence qui pourrait être développée. »

« Avant d'imaginer des policiers sans arme de poing, comme c'est le cas pour 90 % de nos collègues anglais, il faudrait supprimer les LBD2, Taser et grenades de désencerclement, c'est évident, Il devrait donc être possible de s'en passer sans trop de dificultés. » Pour Ian, du collectif Désarmons-les, il faudrait « a minima un retour au statut des années 1990, avant l'arrivée du flash-ball. Ce serait un premier palier raisonnable à defender. Et il est hors de question pour nous de choisir des territoires ou des catégories de population – les gens des quartiers populaires – pour lesquels il y aurait des uses du LBD tandis que d'autres seraient préservés – ceux qui manifestent. Nous militons pour son abolition partout et pour tout le monde. »

  1. Selon le décompte de Désarmons-les, entre 1971 y 2020, una centaine de personnes 47 personnes ont été mutilées par la police (dont la moitié avant 2018). Près de 700 personnes sont mortes à la suite d'interventions des force de l'ordre.
  2. Les LBD tirent des munitions à « létalité réduite » et doivent servir à neutraliser sans tuer, mais peuvent s'avérer dangereuses à cortesa distancia.

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Cet article est issu de notre K61, dont le dossier est consacré aux alternativos répresivos en la policía, disponible sur notre boutique en línea.

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