La prochaine étape de la nouvelle politique numérique de l'USAID : prendre en compte les risques de conflit et inclure la consolidation de la paix
Extrait de presse Source : Just Security
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Le nouveau programme de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) Politique numérique 2024-2034 est une étape importante dans l'élaboration de normes et de programmes sur les technologies numériques et émergentes en évolution rapide qui peuvent accélérer les progrès vers les objectifs de développement et humanitaires des États-Unis dans le monde. Mais la technologie peut aussi entravent le progrès et alimentent les conflits et la violence, et il est essentiel d’atténuer ces risques à un moment où battant des records fragilité mondiale et conflits violents.
La politique numérique reconnaît le rôle central et croissant des technologies d’intelligence artificielle (IA) et la nécessité d’inclure les individus et les communautés locales. Elle s’appuie également sur d’autres politiques et cadres pertinents du gouvernement américain, notamment Plan d'action de l'USAID pour l'IA et le Stratégie internationale des États-Unis en matière de cyberespace et de politique numérique.
Mais la politique, publiée en juillet, a négligé d’intégrer la consolidation de la paix, la prévention des conflits et la protection des civils. Ces éléments sont essentiels pour garantir que l’utilisation des technologies numériques par l’USAID s’attaque aux causes des conflits, de la violence et de la fragilité, ainsi qu’à la gestion et à la prévention des risques. Il convient de noter que l’USAID a élaboré cette politique sans tenir compte de nombreuses recommandations formulées par les organisations de la société civile qui sont des partenaires de l’USAID travaillant sur ces questions, notamment via une consultation de l’USAID organisée et des commentaires écrits soumis en juin. Pour faire face à la situation actuelle et suivre ses propres politiques humanitaires, de développement et de consolidation de la paix, l’USAID doit intégrer de manière robuste les approches de prévention des conflits et des atrocités, de consolidation de la paix et de protection des civils dans cette politique. Heureusement, elle a une autre chance de le faire dans l’élaboration du prochain plan de mise en œuvre de la politique.
Après tout, la consolidation de la paix, la prévention des conflits et la protection des civils font partie intégrante du travail humanitaire et de développement de l'USAID, et non en sont séparées. Les conflits violents et la fragilité comptent parmi les défis les plus complexes et les plus urgents qui touchent les populations que l'agence d'aide étrangère aide. conflits plus actifs que pendant la Seconde Guerre mondiale. On estime 300 millions de personnes aura besoin d’aide humanitaire et 130,8 millions seront déplacées en 2024 en raison de conflits violents, d’urgences climatiques et environnementales et d’autres crises. 15 pays Cinq autres pays sont confrontés à des atrocités de masse et cinq autres sont exposés à un risque imminent de les voir se produire. Depuis 2018, le monde a battu des records de conflits mondiaux, et cette tendance s’accentue au lieu de s’atténuer.
La technologie numérique est essentielle pour faire face à ces risques et menaces. Les donateurs, dont l'USAID, exploitent déjà les technologies innovantes pour apporter des changements positifs et résoudre certains des problèmes de développement les plus urgents au monde en transformer la façon dont les gens accèdent à l'information, aux biens et aux services, par stimuler la croissance économique, et par améliorer les résultats du développement.
Dans le même temps, l’impact négatif des technologies numériques sur les conflits violents, la sécurité, la démocratie et les droits de l’homme est indéniable. Fin juillet et début août, manifestations violentes Des émeutes ont éclaté à travers le Royaume-Uni, déclenchées par la désinformation en ligne spéculer à tort qu'un migrant musulman était l'auteur de la mort de trois jeunes filles. En Iran, le gouvernement est en utilisant la technologie de reconnaissance faciale basée sur l'IA pour surveiller le respect par les femmes des codes moraux oppressifs. Et partout, la société civile locale, qui joue un rôle essentiel dans la construction d'une paix durable nécessaire au développement et à la résilience, continue de faire face à de graves cybermenaces tels que le harcèlement en ligne et les violations de données, en particulier les femmes dans la consolidation de la paix et les droits de l’homme.
Qu'est-il arrivé à la « cohérence » ?
En 2022, l'USAID a publié une déclaration à l'intention des partenaires de mise en œuvre appelant à « une collaboration complémentaire entre les acteurs humanitaires, du développement et de la paix dans la poursuite d'un programme commun ». L'objectif de cette «Lien entre l'humanitaire, le développement et la consolidation de la paix (HDP)L’objectif du HDP était de promouvoir une plus grande cohérence entre les efforts de l’agence dans ces secteurs « afin de maximiser l’impact et la durabilité des programmes dans les différents types d’assistance et de réduire le besoin d’aide humanitaire (AH) au fil du temps ». En termes simples, le lien HDP reconnaît que ces trois secteurs ont été cloisonnés et promeut un changement culturel qui garantit que les programmes humanitaires, de développement et de consolidation de la paix sont intégrés afin qu’ils puissent résoudre des problèmes interconnectés. Plus précisément, les propres principes de l’agence pour le travail dans les domaines humanitaire, du développement et de la consolidation de la paix indiquent clairement qu’elle doit « défendre l’intégration des conflits », faisant référence à efforts délibérés pour mettre en œuvre la prévention des conflits dans différents programmes« et des opportunités pour favoriser ou construire la paix lorsque cela est possible. »
Il est donc particulièrement frappant que l’objectif 1 de la politique numérique, qui vise à « accélérer les résultats en matière de développement et d’aide humanitaire grâce à une approche infrastructurelle des technologies et des services numériques », ne mentionne pas les conflits et la consolidation de la paix. Par le terme « approche infrastructurelle », l’USAID entend que les investissements numériques sont des éléments constitutifs de l’innovation à l’échelle nationale qui englobe les politiques, les réglementations et la capacité humaine à utiliser la technologie. L’USAID aurait pu simplement élargir l’objectif 1 pour inclure les résultats en matière de paix aux côtés des résultats en matière de développement et d’aide humanitaire, et lier la mise en œuvre de l’objectif 1 à l’utilisation des technologies numériques de consolidation de la paix, notamment outils de dialogue numérique qui peuvent inclure la société civile dans les processus de paix ou des chatbots qui favorisent conversation paisible (qui sont actuellement omis de la politique).
La politique se concentre plutôt sur des exemples de technologies à des fins humanitaires et de développement, notamment l’utilisation de l’IA pour accroître la capacité de gestion des cas de tuberculose. Mais sans paix et sécurité, les gains de développement sont facilement anéantis, ce qui nécessite une aide humanitaire coûteuse – encore une fois. Les objectifs humanitaires, de développement et de consolidation de la paix se renforcent mutuellement, comme l’ont déclaré à plusieurs reprises l’USAID et d’autres donateurs bilatéraux et multilatéraux. L’incapacité de la politique numérique à prendre en compte la manière dont les technologies numériques peuvent prévenir les conflits, protéger les civils et instaurer la paix constitue une grave lacune. Cette omission ne tient pas compte de la manière dont les technologies numériques dans un système de conflit peuvent avoir des impacts intentionnels ou non intentionnels qui peuvent aider à instaurer une paix durable ou, à l’inverse, contribuer de manière significative aux conflits et à la fragilité.
La politique devrait également promouvoir la cohérence avec le canon juridique axé sur la prévention du gouvernement américain et avec les stratégies pertinentes, y compris la La stratégie américaine pour prévenir les conflits et promouvoir la stabilité basé sur le Loi sur la fragilité mondiale qui a été adopté par le Congrès en 2019 et est maintenant en attente réautorisation, ainsi que le Stratégie américaine pour anticiper, prévenir et répondre aux atrocités, la Stratégie et plan d'action national des États-Unis sur les femmes, la paix et la sécurité, et le Stratégie américaine pour répondre à la violence sexiste à l’échelle mondiale. Pour intégrer ces lois et politiques, l’USAID ne doit pas se contenter de les mentionner, mais plutôt lier de manière significative la mise en œuvre de la politique numérique aux différents buts et objectifs de ces initiatives axées sur la prévention. Ce faisant, l’USAID peut aligner et coordonner ses objectifs généraux dans le cadre de ses efforts humanitaires, de développement et de consolidation de la paix qui impliquent les technologies numériques, ce qui se traduit par une aide étrangère plus intelligente et plus efficace.
Le plan de mise en œuvre devrait également mettre l’accent sur la prévention de la violence qui utilise la sensibilité au genre et entreprend une analyse itérative du genre. Une telle approche reconnaîtrait les différentes manières dont les hommes, les femmes, les garçons, les filles et les minorités de genre sont touchés par la violence, y participent, la préviennent, la réduisent et l’atténuent, et intégrerait cette analyse dans toutes les phases de la programmation de l’USAID pour répondre aux menaces en ligne et hors ligne uniques auxquelles sont confrontés les différents sexes dans les États fragiles et touchés par les conflits. Là encore, la note de l’USAID de 2022 à l’intention des partenaires de mise en œuvre indiquait que l’égalité des sexes doit sous-tendre les efforts de l’agence en tant qu’« engagement transversal ». La technologie peut promouvoir de manière innovante l’égalité des sexes et l’inclusion et accroître la participation des femmes à la consolidation de la paix. Si la politique numérique aborde les effets des technologies numériques sur les secteurs humanitaire et du développement liés au genre, elle ignore le secteur de la consolidation de la paix. Sans une approche robuste et intégrée de la politique numérique qui donne la priorité à la prévention des conflits et de la violence tenant compte du genre, les programmes de l’USAID passeront à côté de l’objectif lien crucial entre l’égalité des sexes et la construction d’une paix durable.
Maximiser le bien
La politique numérique a manqué l’occasion de s’attaquer aux risques de conflit et d’atrocités causés par les technologies numériques, ainsi qu’aux mécanismes de prévention et d’atténuation de ces risques. L’USAID peut renforcer considérablement la politique grâce au prochain plan de mise en œuvre, avec un niveau de spécificité plus élevé dans la description des efforts programmatiques. Par exemple, le plan de mise en œuvre peut faciliter les programmes qui renforcent la résilience face aux menaces. Désinformation générée par l'IA, car l'IA peut augmenter considérablement la capacité des mauvais acteurs à créer de la désinformation à grande échelle via du texte, des images, des vidéos et de l'audio qui peuvent conduire violence et atrocités. Une réponse globale devrait inclure des tactiques d’alphabétisation numérique telles que «pré-inhumation”, qui expose de manière préventive la désinformation afin que les gens puissent l’identifier lorsqu’elle se propage.
Le plan de mise en œuvre peut également fournir un cadre pour les programmes de sensibilisation canaux de signalement confidentiels pour l'extorsion numérique qui peut exposer les femmes, les filles et d’autres groupes marginalisés à la violence hors ligne, et il devrait promouvoir une programmation qui renforce les capacités de cybersécurité des femmes artisanes de paix localesL'USAID peut également s'attaquer aux algorithmes des médias sociaux qui divisent favoriser la polarisation et l’extrémisme en ligne en travaillant avec les gouvernements et les entreprises technologiques pour mettre en place fonctionnalités de conception et de gouvernance des plateformes en ligne, comme la conception d’algorithmes ou de fonctionnalités « j’aime/je n’aime pas/partager », qui favorisent la paix et la prévention de la violence. La gouvernance de la conception des plateformes technologiques évite la modération du contenu généré par les utilisateurs, choisissant plutôt de mettre en place des fonctionnalités de plateforme qui orientent les utilisateurs vers des comportements et des habitudes. Ces fonctionnalités pourraient inclure ce que l’on appelle «algorithmes basés sur des ponts, qui encouragent les publications sur les réseaux sociaux qui trouvent un écho auprès de publics divers pour éviter les flux de médias sociaux remplis d'arguments et de vitriol, et permettre aux utilisateurs de refuser les fonctionnalités de conception qui encouragent une plus grande utilisation et le temps passé sur la plateforme, ce qui peut conduire à une dépendance aux médias sociaux et à un comportement polarisant en ligne.
L’accent mis par la politique numérique sur le principe de « ne pas nuire » et sur les droits de l’homme est crucial, mais elle ne détaille pas la manière dont les technologies numériques peuvent contribuer activement à la construction de la cohésion sociale et à la prévention des conflits. Par exemple, l’USAID doit Découvrez comment l'IA peut être utilisé pour prévenir les atrocités, comme par exemple Alerte précoce et réponse précoce alimentées par l'IA (EWER) qui relient l'analyse en ligne à la prévention des atrocités hors ligne. Les exemples de réussite pourraient être étendus, comme en Syrie, où Système d'indication et d'alerte Sentry, développé par Hala Systems, utilise des données de capteurs acoustiques, des rapports de personnes au sol et des données collectées à partir de médias ouverts pour détecter les avions de guerre en vol, prédire de futurs événements violents et émettre des avertissements aux civils.
L’USAID peut renforcer le plan de mise en œuvre en mettant l’accent sur «conception pro-sociale« principes et outils. La conception prosociale applique les innovations numériques non seulement pour accélérer les résultats du développement, mais aussi pour encourager une stratégie intégrée d’aide humanitaire et de développement et de consolidation de la paix qui favorise les interactions saines, la sécurité, le bien-être, la dignité et la paix. Il existe de nombreux exemples de telles innovations technologiques qui contribuent à construire une paix durable, notamment outils automatisés d'analyse des conflits qui aident les artisans de la paix à mieux cartographier la dynamique des conflits afin d'identifier les points de départ des interventions de consolidation de la paix et l'utilisation de réalité virtuelle immersive (VR) pour promouvoir l’empathie et la compréhension dans les zones de conflit. Les artisans de la paix peuvent utiliser ces outils pour prévenir plus efficacement les conflits et les atrocités, et les décideurs politiques peuvent les utiliser pour concevoir des politiques et des programmes plus efficaces qui s’attaquent mieux aux causes des conflits, de la violence et de la fragilité.
Intégrer la société civile à la mise en œuvre
La politique numérique met à juste titre l’accent sur les acteurs et les communautés locales et soutient les engagements importants de l’USAID visant à accroître «localisation”, défini par l'USAID comme « l'ensemble des réformes internes, des actions et des changements de comportement qui… garantissent que le travail [de l'USAID] place les acteurs locaux aux commandes, renforce les systèmes locaux et répond aux communautés locales. » L'USAID a exposé ses principes et ses objectifs en matière de localisation dans son rapport 2022 Politique de renforcement des capacités locales, qui a suivi la déclaration de l'administratrice de l'USAID, Samantha Power gage en novembre 2021, 25 % du financement de l'USAID irait aux partenaires locaux au cours des quatre prochaines années et 50 % d'ici la fin de la décennie (bien que des rapports indiquent que l'agence est loin d'atteindre cet objectif, avec seulement 10 pour cent allant aux organisations locales). Mais si la politique numérique met l'accent sur la localisation, elle n'aborde pas spécifiquement consolidation de la paix menée localement, qui transfère le pouvoir de décision et les responsabilités des programmes aux acteurs locaux et est essentiel pour comprendre les besoins et les valeurs des communautés touchées par les conflits, la violence et la fragilité.
Les efforts de localisation dans le cadre du plan de mise en œuvre de la politique numérique doivent inclure le soutien et l’apprentissage d’un large éventail de parties prenantes pour construire une paix durable, en particulier les civils, la société civile, les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes travaillant localement. Ces acteurs souvent négligés ont des besoins essentiels et capacités, telles que la connaissance des risques de conflit et d'atrocités et de ce qui fonctionne et ne fonctionne pas pour prévenir et réduire la violence et construire une paix durable. Il est essentiel que cette politique associe le leadership et l'expertise locaux à la capacité d'utiliser les nouveaux outils numériques de consolidation de la paix, car les communautés locales dans les contextes touchés par les conflits sont essentielles pour identifier avec précision les signes avant-coureurs en ligne de violences et d'atrocités imminentes, y compris une rhétorique déshumanisante sur les réseaux sociaux.
L’USAID doit donc consulter en profondeur les acteurs locaux afin que ces outils d’alerte précoce et de réponse soient adaptés aux contextes dans lesquels ils opèrent. Bien que la politique reconnaisse les différents risques pour les civils dans les conflits associés aux technologies numériques et l’importance d’impliquer les parties prenantes locales pour comprendre l’écosystème numérique, elle ne promeut pas l’analyse des risques tenant compte des conflits. Le plan de mise en œuvre peut définir un mécanisme permettant à l’USAID de travailler en partenariat avec les communautés locales pour réussir à construire la paix en ligne et hors ligne.
Regard vers l'avenir
Nos organisations, les Alliance pour la consolidation de la paix (AfP) et Nonviolent Peaceforce ont soumis de nombreux commentaires sur le projet de politique numérique, soulignant l'absence préoccupante de consolidation de la paix et de prévention des conflits dans le document. Ces commentaires représentaient également la position d'AfP adhésion de plus de 225 organisations de consolidation de la paix dans 181 pays à travers le monde — y compris Nonviolent Peaceforce — ainsi que ceux de l'AfP Communauté de pratique sur la consolidation de la paix numérique, qui rassemble des acteurs de la consolidation de la paix numérique qui s'efforcent de prévenir et de résoudre les conflits suscités par les technologies numériques et d'exploiter les outils numériques pour amplifier les interventions de consolidation de la paix. Ensemble, nous avons fait valoir que le projet de politique numérique de l'agence, qui mettait fortement l'accent sur la réponse aux crises, devait accorder plus d'attention à la prévention des crises, notamment des conflits violents et des atrocités et, lorsque tout le reste échoue, à la protection des civils. Malheureusement, la politique récemment publiée ne reflète aucune de ces recommandations.
Le prochain plan de mise en œuvre de la politique numérique est l’occasion de combler ces lacunes et de rendre l’aide étrangère américaine plus innovante au cours des dix prochaines années afin de pouvoir faire face aux tendances mondiales en matière de conflits violents qui battent des records et s’intensifient. Pour ce faire, l’USAID doit intégrer de manière approfondie les principes de prévention des conflits et des atrocités et ce que nous avons appris sur la protection des civils dans le plan de mise en œuvre. Une telle approche renforcera l’efficacité et la durabilité de tous les programmes et politiques de l’USAID, renforcera et élèvera la société civile locale et s’attaquera aux causes profondes de l’instabilité dans les États fragiles et touchés par les conflits.
IMAGE : L'agro-influenceur Nogoye Sene, technicien supérieur en agronomie et directeur d'Ebeno Agrobusiness, prépare du contenu pour les médias sociaux dans un champ à Sinthiou Dara, dans la commune de Keur Moussa au Sénégal, le 25 juillet 2024. Une nouvelle vague d'entrepreneurs agricoles dans ce pays d'Afrique de l'Ouest adopte les plateformes en ligne pour stimuler les ventes, partager leurs connaissances et se frayer un chemin dans un secteur économique clé. La productivité relativement faible du secteur est due à un certain nombre de facteurs, notamment le manque d'infrastructures de qualité et de soutien technique, ainsi que la mauvaise organisation des chaînes de valeur et de la transformation des cultures. Pour la population jeune et de plus en plus urbaine et férue de technologie du Sénégal, les médias sociaux offrent une opportunité d'innovation. (Photo de SEYLLOU/AFP via Getty Images)
À propos de l'auteur(s)
Claire Guinta
Claire Guinta (@CQuinnG) est responsable des relations extérieures chez Nonviolent Peaceforce et est un membre actif de la communauté de pratique de la consolidation de la paix numérique.
Nick Zuroski
Nick Zuroski est le responsable des politiques et du plaidoyer à l'Alliance pour la consolidation de la paix et le coordinateur de sa communauté de pratique pour la consolidation de la paix numérique.