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"Alors que la métaphore du "partir en guerre contre le virus" surgit dans de nombreux reportages dans les médias, [...] les stratégies en place, et celles qui réussiront, sont tout sauf celles de la guerre. » De Ken Butigan, directeur chez Pace et Bene, dans son article du 17 mars, Amour et non-violence au temps du coronavirus.
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Une métaphore de la guerre ne nous mène pas là où nous devons aller en tant que citoyens du monde. Nous n'avons pas besoin de mots violents pour mobiliser une action civique de masse. Et, pourquoi les mots sont-ils importants ? Les mots et les métaphores façonnent notre compréhension des idées complexes. Continuer à utiliser la guerre comme métaphore de la maladie nous empêchera de réinventer l'approche dont nous avons besoin: la réponse à la crise a traditionnellement été basée sur quelqu'un tenant une arme à feu, mais il est clair que la réponse à cette la crise doit être basée sur quelqu'un qui a de la compassion et de la non-violence.
Après que l'article de Ken ait touché cet accord avec notre équipe, nous avons invité Ken à nous rejoindre pour notre premier Nonviolence Cafe à notre série de conversations sur la non-violence et le coronavirus. A notre café, Ken nous a rappelé à tous que nous jouons chacun un rôle dans le choix de notre réponse et de notre reconstruction. "Le plus grand mouvement de l'histoire de l'humanité ne s'est jamais produit, mais il arrive, et nous pouvons tous en faire partie."
Cette semaine, l'équipe du Fondation Corbeau nous offre une autre façon de penser dans le titre même de leur dernière vidéo : Aplanir la courbe des conflits violents. La vidéo montre visuellement comment nous pouvons, en fait, retourner le script sur le langage violent que nous utilisons.
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"Entente guerre comme un maladie
ouvre de nouvelles opportunités incroyables pour la création d'un monde pacifique,
en pensant à maladie comme guerre
crée un paradigme dangereux pour la prise de décision critique à une époque de grande anxiété."
La Fondation Corbeau